Le mercredi 9 août 2023, la tonne de blé a diminué sur Euronext : 242,25 euros sur l’échéance de septembre (–2,50 euros par rapport à la clôture précédente) et à 250,75 sur celle de décembre (–2,75 euros). La tonne de maïs, elle aussi, a baissé pour atteindre 228,25 euros (+0,75 euro) sur l’échéance de novembre et a légèrement augmenté à 233,75 euros (+0,75 euro) sur celle de mars 2024.

« En blé, les qualités des volumes récoltés avant les pluies rassurent. Toutefois, sur les zones non récoltées, les dégradations sur les poids spécifiques sont dès à présent redoutées. Le marché fourrager pourra également compter sur les volumes disponibles en orges d’hiver », observe Agritel.

Dégradation de la qualité en Ukraine

« Les interrogations sur les qualités sont aussi visibles dans d’autres pays européens où les surfaces toujours à récolter sont encore importantes. Plus à l’est en Ukraine, les analyses des blés dès à présent récoltés mettent en avant une nette dégradation sur le plan qualitatif par rapport aux années passées. L’Ukrainian Agri Council table actuellement sur une proportion d’au moins 60 % de blés fourragers », ajoute encore le cabinet.

Ce jeudi 10 août 2023, peu avant 11 heures sur Euronext, la tonne de blé perdait 1,75 euro sur l’échéance de septembre, à 240,50 euros, et 1,25 euro sur celle de décembre, à 249,50 euros. Celle de maïs reculait de 0,75 euro, à 227,50 euros sur l’échéance de novembre, et 0,25 euro sur celle de mars 2024, à 233,50 euros.