Le jeudi 3 août 2023, la pression baissière continuait sur le blé, « qui aligne sa huitième session de baisse sur Euronext », indique Agritel. Ainsi, la tonne de blé a clôturé à 232 euros sur l’échéance de septembre (–1,75 euro par rapport à la clôture précédente) et à 242 sur celle de décembre (–0,75 euro). La tonne de maïs a, quant à elle, terminé à 229,50 euros (–2,50 euros) sur l’échéance de novembre et à 233,25 euros (–1,50 euro) sur celle de mars 2024.
« L’origine française est à la recherche de débouché à l’exportation alors que les blés de la zone de la mer Noire dominent, rapporte Agritel. Paradoxalement, les tensions restent vives de part et d’autre de la mer Noire et demeurent un élément clef à surveiller dans un marché des grains très dépendants de cette zone. »
Le vendredi 4 août 2023, vers 11 heures sur Euronext, la tonne de blé gagnait 3 euros sur l’échéance de septembre, à 235 euros, et 3,50 euros sur celle de décembre, à 245,50 euros. Celle de maïs grimpait de 2,25 euros, à 231,75 euros, sur l’échéance de novembre et de 1 euro sur celle de mars 2024, à 234,25 euros.
Le nord de l’Europe reste très arrosé. « Les cumuls de précipitations depuis deux semaines sur le nord de la France, le Benelux ou l’Allemagne atteignent bien souvent les 100 mm et s’élèvent jusqu’à 200 mm au Danemark », précise Agritel.
Les céréales ont également baissé à Chicago
À Chicago, le blé et le maïs ont clôturé en baisse hier, cédant 15 cents et 8 cents respectivement. « Les prévisions météo favorables avec des précipitations bénéfiques pour les récoltes ont pesé sur les cours du maïs pendant que le blé restait en attente des nouvelles fraîches de la région de la mer Noire », indique Sitagri. Pour Agritel, le blé recule « sous la domination internationale russe de ce début de campagne. »
Par ailleurs, ce vendredi 4 août 2023, la Chine a annoncé lever les surtaxes qui visaient depuis 2020 l’orge en provenance de l’Australie, qui avaient été imposées dans un contexte de tensions diplomatiques entre les deux pays.