« Malgré des attaques militaires reportées vendredi à destination du territoire russe, le marché du blé est resté dans sa dynamique baissière de la fin de semaine, effaçant ainsi sa prime de risque intégrée lundi dernier avec les attaques sur les ports ukrainiens du Danube, rapporte Agritel. La situation sur place n’en reste pas moins délicate avec des attaques sur le port de Kherson comme à Moscou ce week-end. »
Le vendredi 28 juillet 2023 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 247,75 euros sur l’échéance de septembre (–3,75 euros par rapport à la clôture précédente) et à 254,25 euros sur celle de décembre (–2,25 euros). Celle de maïs a terminé à 242 euros (–1,25 euro) sur l’échéance de novembre et à 244,25 (–0,50 euro) sur celle de mars 2024.
Ce lundi 31 juillet peu avant 11 heures à l’ouverture d’Euronext, la tonne de blé perdait 7,25 euros sur l’échéance de septembre à 240,50 euros et 5,75 euros sur celle de décembre, à 248,50 euros. Celle de maïs régresse de 3,50 euros, à 238,50 euros, sur l’échéance de novembre, et de 3,75 euros sur celle de mars 2024, à 240,50 euros.
Par ailleurs, sur la scène internationale, « outre un appel d’offres du Bangladesh qui se termine ce mardi 1er août, ce début de semaine sera marqué par le retour de l’Algérie aux achats de blé, ajoute Agritel. L’Égypte quant à elle tarde à revenir. »
Recul à Chicago également
À Chicago, les marchés des céréales ont également poursuivi leur baisse vendredi dernier. Selon Sitagri, une météo favorable aux récoltes et des prises de profits ont pesé sur les prix. Le maïs sur septembre a cédé 12 c (centimes de dollar par boisseau) et le blé 8 c.
Les perspectives de production pour le blé de printemps dans le Dakota du Nord se sont améliorées, tout comme celles pour le maïs, avec un temps frais et humide prévu à quinze jours sur la Corn-belt, indique Agritel.