« La détente des cours est visible mais limitée, observe Agritel dans sa note quotidienne le vendredi 28 juillet 2023. Certes, aucune nouvelle attaque n’avait été enregistrée depuis lundi sur les ports du Danube en Ukraine et les chargements continuent mais le port d’Odessa a de nouveau été touché hier matin, soulignant la fragilité de la situation actuelle. »

Le jeudi 27 juillet 2023 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 251,50 euros sur l’échéance de septembre (–2 euros par rapport à la clôture précédente) et à 256,50 sur celle de décembre (–1,75). Celle de maïs a terminé à 249,75 euros (+1,50) sur l’échéance d’août et à 243,25 (+0,25) sur celle de novembre.

Ce vendredi 28 juillet peu avant 11 heures à l’ouverture d’Euronext, la tonne de blé perdait 2 euros sur l’échéance de septembre, à 249,50 euros, et 1,25 euro sur celle de décembre, à 255,25 euros. Celle de maïs régresse de 2,75 euros, à 247 euros, sur l’échéance d’août, et de 1,25 euro sur celle de novembre, à 242 euros.

« Les opérateurs attendent également avec impatience le retour des plus importants acheteurs étatiques pour juger de leur comportement », ajoute Agritel, relevant le retour aux achats du Bangladesh pour la première fois depuis septembre 2022. Certains pays d’Afrique, parmi les plus pauvres devraient, quant à eux, bénéficier de livraisons de céréales gratuites de la part de la Russie de l’ordre de 25 000 à 50 000 t chacun, ajoute le cabinet. C’est ce qui a été annoncé par Vladimir Poutine hier à Saint-Pétersbourg lors du sommet Russie-Afrique.

Le blé et le maïs en baisse à Chicago

À Chicago, les marchés des céréales ont clôturé à la baisse. « Des nouvelles prises de profit ont pesé sur les cours », précise Sitagri. Selon ce dernier, le maïs septembre a cédé hier 7 cents (centimes de dollar par boisseau) et le blé 7 cents également.

Pour Agritel, le blé « réagit au gré des tensions en mer Noire et se replie après un résultat de crop-tour sur le Dakota du Nord jugé encourageant ». « Le crop-tour de cette semaine sur les blés de printemps aboutit à un rendement de 47,4 b/a (boisseaux par acre), certes sous les 49,1 b/a de l’an passé mais largement au-dessus des 40,1 b/a affichés en moyenne depuis cinq ans sur ce même circuit », analyse Agritel.

Le maïs américain, quant à lui, « poursuit sa détente avec des opérateurs qui restent dans l’ensemble optimistes sur le potentiel de rendement US malgré la vague de chaleur actuelle sur une partie du Midwest », indique Agritel.