Les inquiétudes relatives à la centrale nucléaire de Zaporijia en Ukraine ravivent la prime de risque géopolitique et s’ajoutent à l’approche du terme de l’accord sur le corridor d’exportations de grains. Du côté de la météo, « l’incertitude climatique refait surface sur les blés en Amérique du Nord », énumère Agritel dans sa note quotidienne diffusée ce 6 juillet 2023.
Ces facteurs haussiers ont conduit le 5 juillet 2023 sur Euronext, à une hausse des prix du blé et du maïs : la tonne de blé a clôturé à 233,25 euros sur l’échéance de septembre (+5,25 euros par rapport à la clôture précédente) et à 240,25 euros sur celle de décembre (+5,50 euros). Celle de maïs a terminé à 228,25 euros (+2,50 euros) sur l’échéance d’août et à 224,75 euros (+1,50 euro) sur celle de novembre. Ce 6 juillet, vers 11h30, la tonne de blé repartait à la baisse, perdant 1,50 sur les échéances de septembre et décembre pour s’afficher à 231,75 et 238,75 euros. Le maïs perdait 0,25 euro par tonne sur l’échéance d’août, à 228 euros, et 0,75 euro sur celle de novembre, à 224 euros.
Production russe en hausse
La production de blé russe, qu’Agritel-Argus Media a estimée le 21 juin, atteindrait les 85,7 millions de tonnes contre 83,2 imaginées en avril. « Reste désormais à attendre le verdict de la moisson qui débute sur le sud de la Russie, entre les averses », indique Agritel. Le pays est par ailleurs pressenti comme « gagnant » d’un appel d’offres pour 100 000 tonnes de blé tendre achetées par la Tunisie.
À la Bourse de Chicago, le contrat de maïs sur septembre a clôturé mercredi en baisse de 3 cents de dollar par boisseau, à 485 cents, et restait stable ce jeudi matin sur Globex. Le contrat de blé sur septembre a en revanche clôturé en hausse de 32 cents à 674 cents, mais cédait 10 cents ce matin sur Globex.