« Les marchés reprennent des couleurs dans un contexte d’adversités climatiques, notamment sur la Chine où les pluies excessives dégradent la qualité des grains, et sur un manque de pluies sur la Corn-belt aux USA », indique Agritel dans sa lettre quotidienne diffusée ce matin. Vendredi, le 2 juin 2023 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 224 euros sur l’échéance de septembre (+3,25 euros par rapport à la clôture précédente) et à 229,75 euros sur celle de décembre (+3 euros). La tonne de maïs a clôturé à 217,50 euros (+4,25 euros) sur l’échéance d’août et à 216,50 euros (+3,25 euros) sur celle de novembre. Ce lundi 5 juin 2023, vers 11 heures, la tonne de blé s’affichait à 226,25 euros (+2,25 euros) sur l’échéance de septembre et à 232,25 euros (+2,50 euros) sur celle de décembre. La tonne de maïs s’échangeait à 219 euros (+1,50 euro) sur l’échéance d’août et à 218,25 euros (+1,75 euro) sur celle de novembre.
Hausse aux États-Unis
À la Bourse de Chicago, « les marchés ont clôturé vendredi en hausse, indique Sitagri dans la note quotidienne. Une série d’indicateurs économiques positifs ont soutenu une bonne partie des matières premières, dont les céréales. » Le blé et le maïs ont ainsi respectivement progressé de 8 et 17 cents de dollar par boisseau vendredi 2 juin 2023. Sitagri précise que « tous les contrats poursuivent leur hausse ce matin sur Globex », le premier système de négociation électronique du monde.
Offre abondante en Russie
Dans sa lettre hebdomadaire publiée le 2 juin, La Coopération Agricole métiers du grain juge que le marché céréalier est « à l’image de l’économie mondiale, c’est-à-dire morose ». Elle souligne des difficultés climatiques en Russie, « où les blés d’hiver subissent la grêle et de fortes pluies couplées à des températures fraîches, voire froides. À l’inverse des régions de blé de printemps qui sont chaudes et sèches, tout comme l’Ukraine. »
Elle souligne que la semaine passée, l’abondance de l’offre russe et sa compétitivité ont pesé sur les cours. « Les stocks de fin de campagne sont attendus à des niveaux records en raison de la récolte record là aussi de 2022, et des sanctions à l’exportation que le pays subit depuis le début de l’invasion de l’Ukraine. Ceci laisse encore une grande disponibilité de marchandise pour cette fin de campagne et tire les prix vers le bas. »
Retour du dynamisme des ventes en France
Selon La Coopération Agricole métiers du grain, toujours, « en France, on constate un retour de la commercialisation du blé, notamment de qualité fourragère, en anticipation de la récolte à venir qui promet des rendements, mais qui interroge sur la qualité technologique des grains ».