Les cours du blé ont légèrement rebondi le jeudi 1er juin 2023 sur Euronext, « dans un marché qui affiche cependant toujours de l’incertitude sur la dynamique de la demande mondiale », décrit Agritel dans sa note quotidienne diffusée ce matin. Ainsi la tonne de blé a clôturé hier à 220,75 euros sur l’échéance de septembre (+2,50 euros par rapport à la clôture précédente) et à 226,75 euros sur celle de décembre (+2,50 euros). Toutefois, la tonne de maïs clôturait en baisse, à 213,50 euros (–3,50 euros) sur l’échéance de juin et à 213,25 euros (–2,25 euros) sur celle d’août.
Ce vendredi 2 juin, vers 11 heures, la tonne de blé gagnait 0,75 euro sur les échéances de septembre et 0,25 euro sur celle de décembre, à 221,50 et 227 euros. La tonne de maïs progressait de 0,50 euro sur les échéances de juin et d’août, à 214,00 euros pour les deux échéances. « Alors que l’anticyclone reste positionné sur une grande partie de l’Europe, ce sont les pluies excessives qui perdurent en Chine, particulièrement dans la province du Henan, qui suscitent des inquiétudes, précise Agritel. En Argentine, les agriculteurs débutent leurs semis de blé pour la prochaine campagne à la faveur de pluies bénéfiques ces derniers jours, après le récent épisode de déficit hydrique de la campagne actuelle. »
Temps sec et chaud aux États-Unis
À la Bourse de Chicago, les cours ont rebondi hier (+17 cents par boisseau pour le blé, +1,5 cent pour le maïs), « soutenus par une météo qui prévoit un temps sec et chaud pour le reste du mois, précise Sitagri. Pour ce week-end, les opérateurs attendent un temps pluvieux dans les plaines du Sud et peu de précipitations sur le Corn-belt. »
« L’USDA rapporte que 415,7 millions de boisseaux de maïs ont été utilisés pour la production d’éthanol en avril contre 416 millions en avril l’an passé », informe par ailleurs Agritel. La semaine dernière, les États-Unis ont produit 1 million de barils d’éthanol par jour, au plus haut depuis six semaines.
Origines russes compétitives
Sur la scène internationale, l’Arabie Saoudite est aux achats pour 480 000 tonnes de blé pour livraison en septembre/octobre. « Les origines russes demeurent compétitives sur la prochaine saison, ce qui pourrait limiter le potentiel de hausse », constate Agritel.
La Roumanie a demandé à l’Union européenne de prendre des mesures pour limiter la compétition liée aux flux de marchandises en provenance de l’Ukraine. Cela perturbe le marché local et amplifie le mécontentement des producteurs de l’est de l’Union européenne.