Récoltes attendues « globalement correctes » dans l’hémisphère Nord et manque de dynamisme de la demande tirent les prix du blé et du maïs à la baisse. Ainsi, mardi 16 mai 2023 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 234,50 euros sur l’échéance de septembre (–5 euros par rapport à la clôture précédente) et à 239 euros sur celle de décembre (–4,75 euros). La tonne de maïs terminait la séance à 226,75 euros (–2,50 euros) sur l’échéance de juin et à 224,75 euros (–2,50 euros) sur celle d’août.
En revanche, ce mercredi 17 mai 2023, vers 11h30 sur Euronext, la tonne de blé regagnait 1 euro sur l’échéance de septembre, à 235,50 euros, et 1,25 euro sur l’échéance de décembre, à 240,25 euros. La tonne de maïs, quant à elle, cédait 0,25 euro sur les échéances de juin et d’août, à 226,5 et 224,5 euros.
À noter que le corridor d’exportation de grains ukrainiens expire demain, jeudi 18 mai 2023. Les négociations sont toujours en cours, mais leur impact sur les marchés devrait finalement s’avérer « faible », estime Agritel dans sa note quotidienne.
Repli à Chicago
À la Bourse de Chicago aussi, les cours du blé et du maïs ont reculé le mardi 16 mai, notamment sous la pression de la récolte brésilienne et de l’avancée rapide des semis, selon Agritel. Le contrat de maïs sur juillet a clôturé en baisse de 11 centimes de dollar par boisseau, à 581 c, et cédait encore 3 c ce matin sur Globex, premier système de négociation électronique du monde. Le contrat de blé sur juillet a, quant à lui, clôturé en baisse de 13 c, à 648 c, et cédait 5 c ce matin sur Globex, selon Sitagri.
Le crop tour actuellement réalisé sur le Kansas aux États-Unis confirme pourtant « des rendements attendus en blé au plus bas depuis 2003, à 29,8 boisseaux par acre, conséquence du déficit hydrique qui sévit sur cette région depuis plusieurs mois maintenant, rapporte Agritel. À l’opposé, les conditions climatiques demeurent globalement favorables sur la Corn-Belt ».