Le vendredi 12 mai 2023 sur Euronext, la tonne de blé a clôturé à 234,75 euros sur l’échéance de septembre (+2,75 euros par rapport à la clôture précédente) et à 238,75 euros sur celle de décembre (+2,50 euros). La tonne de maïs terminait la séance à 226,50 euros (–0,50 euro) sur l’échéance de juin et à 223 euros (stable) sur celle d’août.

Ce lundi 15 mai 2023, vers 11h30 sur Euronext, la tonne de blé regagnait encore 1 euro sur l’échéance de septembre, à 235,75 euros, et 1,25 euro sur l’échéance de décembre, à 240 euros. La tonne de maïs, quant à elle, était stable sur l’échéance de juin, à 226,50 euros, et gagnait 0,75 euro sur celle d’août, à 223,75 euros.

Rapport USDA haussier

Le ministère américain de l’Agriculture a publié le 12 mai son rapport mensuel sur l’offre et la demande aux États-Unis et dans le monde. « Malgré une baisse de la consommation affichée dans la filière de l'alimentation animale, le rapport de l'USDA est considéré comme haussier en blé », a commenté Agritel dans la lettre quotidienne. « Les stocks de la fin de la campagne de 2023-2024 sont attendus en repli de 7,5 millions de tonnes, en cause principalement la production en Russie et en Australie. »

Le rapport est en revanche baissier pour le maïs. Agritel souligne qu’en maïs, « la production brésilienne est estimée à 130 millions de tonnes, au-delà des attentes des analystes conduisant à une révision à la baisse des exportations américaines, au profit du Brésil. »

Pluies en France

Agritel signale par ailleurs que « les conditions climatiques en France demeurent globalement pluvieuses et fraîches sur les principales zones de production, laissant craindre des risques qualitatifs sur la floraison des orges qui majoritairement ont épié et des blés dont l’épiaison a débuté dans les régions les plus précoces. Le manque de luminosité n’est également pas considéré comme un facteur favorable aux rendements. »