L’animation commerciale de la semaine dépend beaucoup de la destination des animaux, et surtout de leur statut vaccinal ou des PCR MHE. La demande italienne est en repli après les gros volumes expédiés la semaine dernière. Les tarifs sont sérieusement revus à la baisse sur Moulins-Engilbert. Les charolais de 350/400 kg sont valorisés à 3,33 € (baisse de 0,22 €). Dans les limousins, les tarifs se tiennent, face à une offre plus mesurée, avec des animaux de 350-400 kg vendus à 3,75-3,80 € à Ussel ou aux Hérolles.

Dans les régions plus au nord — où de nombreux animaux ne sont pas vaccinés — la progression massive de l’offre a saturé le marché intérieur. Il en a résulté un commerce nettement plus difficile sur les marchés de l’Ouest et du Nord. Les tarifs ont diminué de 20 à 50 € sur le marché de Châteaubriant. Près de 1 000 broutards y ont été présentés. Les bons broutards charolais de 300 à 350 kg y ont été valorisés entre 1 100 et 1 200 €. Les tarifs des broutards de second choix se tassent entre 800 et 950 €, voire moins dans les plus légers ou les croisés divers.

Dans les femelles, la situation reste favorable, malgré une meilleure couverture de l’offre. Sur les cadrans de Moulins-Engilbert ou de Châteaumeillant, les prix des charolaises et les limousines U de 300-350 kg se tassent légèrement, mais elles demeurent valorisées autour de 3,40 €. Les tarifs des croisées U de 300 à 400 kg sont stables autour 3,30 € à Mauriac.