Le marché du broutard reste lié à celui du jeune bovin, or ce dernier est un peu plus calme depuis le début de l’année.
L’activité sur le marché espagnol reste axée vers l’export sur le pourtour méditerranéen, mais l’envolée des coûts de production fragilise grandement les élevages, même si les prix de vente se tiennent.
Les transactions sont très fluides sur l’ensemble des marchés. Les tarifs progressent dans les mâles vaccinés. Les prix des limousins U de 300 à 350 kg vont de 3,50 €/kg vif en moyenne à Agen, à 3,63 €/kg vif à Ussel et à 3,80 €/kg vif aux Hérolles. Les tarifs des plus lourds de 350 à 400 kg approchent de 3,60 €/kg vif. Les charolais U de 350 à 450 kg se négocient entre de 3,50 à 3,65 €/kg vif sur les cadrans du centre. Ces tarifs sont ceux observés pour des animaux convenablement vaccinés (4/8) pour l’export.
La tendance est en revanche plus compliquée sur les marchés ou la qualité est très hétérogène. À Cholet et Châteaubriant, les charolais U de 300 à 350 kg sont valorisés entre 1 000 et 1 150 €/tête, soit 3,30 €/kg vif (non vaccinés) pour des mises en place régionale. Les écarts de valorisation sont nettement plus marqués dans les sujets ordinaires non vaccinés. C’est le cas notamment sur le marché de Châteaubriant ou d’Agen où les mâles de second choix se sont négociés entre 650 et 850 €/tête.
Dans les femelles, le commerce est fluide avec une offre insuffisante pour la demande cette semaine. Les charolaises ou limousines U de 300 à 350 kg se vendent entre de 3,20 et 3,30 €/kg vif à Moulins-Engilbert ou Ussel.