La baisse des cours reste mesurée sur les marchés où la qualité reste présente, mais la tension est beaucoup plus forte dans les régions moins favorisées en termes de génétique ou de condition d’élevage.
Les mâles de plus de 350-400 kg U de Moulins-Engilbert se sont vendus autour de 2,51 €, mais les tarifs se replient à 2,38 € dans les R. La tendance est également baissière dans les sujets de plus de 400 kg, négociés autour de 2,40 € à Châteaumeillant ou Bourg-en-Bresse. À Mauriac, les mâles lourds se sont mieux tenus, avec des croisés qui s’échangent autour de 2,43 € dans les U de 350-400 kg.
Les limousins de qualité résistent un peu mieux, même si leurs tarifs sont également revus à la baisse. Sur le cadran d’Ussel, les sujets de 350-400 kg U se sont vendus avec une moyenne à 2,73 €, et les 400-450 kg à 2,58 €.
La vente est laborieuse sur les marchés où l’offre est de qualité hétérogène et majoritairement composée d’animaux non vaccinés. Les charolais ou les limousins de 250-300 kg se vendent de 700 à 780 € à Cholet et de Châteaubriant, avec une moins-value de 50 € sur les non-vaccinés. Les rouges des prés et les croisés peinent à trouver preneur, faute de débouché dans la viande.
En zone indemne, les volumes progressent également, alors que la demande pour la Turquie se tasse légèrement. Cette gamme de marchandise garde un niveau de rémunération supérieur à celui de la zone réglementée.
Dans les femelles, les charolaises et les limousines U de 300-350 kg vaccinées restent recherchées pour le marché italien, mais également sur la France si elles sont indemnes d’IBR. Leur valorisation est supérieure à celle des mâles. Dans le Centre, les tarifs des charolaises sont compris entre 2,44 et 2,52 €. Les limousines s’échangent de 2,74 à 2,82 € à Ussel. La moyenne marchandise pâtit d’une offre plus abondante vers l’Espagne.