Cette tendance prévaut également dans les autres régions, avec une différenciation tarifaire de plus en plus marquée en fonction de la conformation, mais surtout de l’âge des broutards.

 

Dans le Centre, après la dégradation des prix de ces dernières semaines, la demande se porte sur les sujets de qualité, ce qui permet une légère remontée des prix dans les bons charolais à Moulins-Engilbert. Le recul de la demande italienne est en revanche préjudiciable à la marchandise de second choix, qui ne présente pas le même potentiel de croissance. Les bons mâles Charolais de 350 à 400 kg sont valorisés de 2,65 à 2,80 € dans les U et de 2,44 à 2,60 € dans les R. Les sujets plus lourds sont peu demandés, mais la modestie saisonnière de l’offre permet une stabilisation des prix. Les 450-500 kg se vendent autour de 2,44 €.

 

Les mâles limousins ou blonds d’Aquitaine légers et bien conformés restent demandés et bien valorisés s’ils sont correctement préparés pour l’exportation. La vente reste compliquée pour les ordinaires non vaccinés.

 

Dans les femelles, la demande est plus régulière dans les bonnes charolaises lourdes (plus de 350 kg) et vaccinées, avec des tarifs qui se situent presque au niveau des mâles. Les échanges sont tendus, faute de besoins, dans les ordinaires à destination de l’Espagne.