La dégradation des prix dans les jeunes bovins pousse les acheteurs à faire pression sur les prix. Néanmoins, cette pression reste limitée par le recul de l’offre. La demande est portée principalement sur les bons broutards ou taurillons d’herbe au détriment de ceux de stabulation.
Sur le cadran de Moulins-Engilbert, les taurillons charolais U de 400 à 450 kg se valorisent entre 2,60 et 2,70 €, soit 20 centimes de moins que l’an passé à la même période. Quant aux broutards de 350 à 400 kg, ils remontent à 2,73 € de moyenne.
En race limousine, l’offre couvre suffisamment les besoins. À Ussel, les tarifs des sujets U de 350 à 400 kg se replient à 2,64 €.
À Mauriac, Laissac ou Châteaubriant, les tarifs sont également malmenés. Les bons mâles croisés de 300 à 350 kg se négocient à 2,60 € à Mauriac et les sujets de conformation R sont à 2,35 € à Laissac.
À l’exportation, l’activité commerciale est de plus en plus tendue sur le marché espagnol. La demande s’amoindrit tandis que la pression sur le prix du maigre se renforce, face aux pertes enregistrées dans la commercialisation des jeunes bovins.