Les écarts de valorisation entre les animaux vaccinés et les non-vaccinés sont conséquents. Dans les animaux vaccinés, le commerce demeure régulier. Les bons mâles charolais et limousins de plus de 350 kg se maintiennent. Les charolais de 350-400 kg se valorisent 3,72 € à Moulins-Engilbert et les limousins de même poids se négocient 2,95 € à Ussel. Les tarifs sont un peu moins élevés dans les bassins où la génétique est moins relevée. Les bons sujets légers se maintiennent autour de 3 € dans les 250-300 kg, avec une demande pour la repousse.
En blonds d’Aquitaine, les acheteurs assurent souvent la vaccination pour pouvoir fournir un marché comme les Pays-Bas. Pour cela, ils choisissent des animaux de 250 à 350 kg qu’ils repoussent. À Agen, les bons mâles blonds d’Aquitaine de 300-350 kg se maintiennent autour de 3,40 €/kg. À Cholet, les 250-300 kg se négocient autour de 3,64 €.
Le climat commercial reste tendu dans l’Ouest, où l’offre saisonnière est souvent très commune et majoritairement non-vaccinée. Les tarifs sont discutés sur les marchés de Cholet, de Châteaubriant et du MOL de Bretagne, avec de gros écarts de valorisation en fonction de la qualité et du statut vaccinal.
Dans les femelles, la demande reste soutenue pour les bonnes charolaises et limousines. Les U de 300-350 kg se vendent autour de 2,70 € en charolaises et autour de 2,80 € en limousines. Les non-vaccinées de qualité trouvent preneur sur la France, pour la repousse. Les expéditions ont repris dans les autres catégories, mais pour des tarifs peu soutenus.