L’activité commerciale est moins tendue que la semaine passée, avec un peu moins d’offre sur les marchés. Cette situation a permis de stabiliser les prix. Les exportateurs cherchent à maintenir la pression, mais l’offre dans les bons mâles préparés pour l’exportation n’est pas aussi abondante que l’an passé.

 

Les transactions ont été plus fluides sur les cadrans de Moulins-Engilbert ou de Châteaumeillant, où les mâles charolais classés U de 350 à 400 kg ont repris 0,06 €/kg vif et se valorisent autour de 2,69 €/kg vif. Les animaux de 400 à 450 kg sont également remontés à 2,65 €/kg. Le commerce reste calme dans la marchandise un peu plus commune avec des écarts de valorisation allant de 0,10 à 0,15 €/kg, notamment dans les sujets non-vaccinés. Le marché espagnol est moins demandeur et les exportateurs subissent de nombreux retours de PCR positive à la FCO 8.

 

Le commerce reste assez actif dans le cœur du bassin limousin, avec des animaux de 350 à 400 kg classés U vaccinés commercialisés à 3,10 €/kg de moyenne à Ussel ou des sujets de 400 à 450 kg vendus 2,85 €/kg aux Hérolles. La valorisation est moindre en dehors de ce bassin de production, avec des animaux classés U de 300 à 350 kg commercialisés 2,95 €/kg sur le marché d’Agen.

 

Sur le grand ouest et dans le nord du pays, le commerce reste calme avec et les tarifs demeurent sous la pression des acheteurs. Un repli de 10 à 20 € la pièce est une nouvelle fois observé à Cholet et Châteaubriant. Les bons lots de mâles charolais de 250 à 300 kg vendus autour de 830 € (3,02/kg vif) et les sujets de 300 à 350 kg sont commercialisés autour de 910 € (2,80 €/kg vif). Les tarifs se maintiennent entre 1 000 et 1 100 € dans les bons mâles blonds d’Aquitaine classés U de 270 à 320 kg préparés pour l’exportation. Le tri est plus sévère dans le second choix qui ne correspond pas à ces débouchés avec des tarifs qui tombent entre 850 et 950 €.