Les tarifs des broutards lourds (400 kg) restent élevés dans le centre du pays car l’offre est insuffisante pour servir le marché italien. En revanche, l’animation commerciale est un peu plus calme pour les sujets plus légers, depuis la fermeture du marché algérien.

 

Sur l’Ouest, la demande est plus faible. Les tarifs pratiqués sont un sérieux frein aux mises en place de jeunes bovins en France au regard des tarifs pratiqués dans la viande. Les charolais de 250-300 kg se négocient entre 870 et 970 €. Les transactions sont plus sélectives, avec des tarifs discutés, pour les mâles plus communs ou non-vaccinés. Les R se négocient de 700 à 850 €, en fonction du poids.

 

Dans le centre du pays, l’offre reste insuffisante notamment en gros mâles herbés de 380-450 kg destinés au marché italien. Les broutards charolais et limousins U de 350-400 kg se maintiennent entre 2,95 et 3,00 €. Les taurillons se négocient entre 2,74 et 2,90 €. La faiblesse de l’offre facilite les échanges de limousins légers sur le marché d’Agen, avec des 300-350 kg commercialisés autour de 3,03 € et des blonds d’Aquitaine de même poids autour de 3,45 €.

 

Le commerce reste tendu pour les femelles communes destinées au marché espagnol, alors que la belle marchandise correspondant au marché italien reste correctement valorisée. Les charolaises et les limousines de 300-350 kg se maintiennent entre 2,65 et 2,74 €.