La commercialisation est plus régulière avec des tarifs qui se tiennent autour de 2,80 € dans les bons mâles de 320-380 kg vaccinés (60 jours). L’offre est juste suffisante pour les besoins dans les mâles de qualité de 420 kg avec des tarifs mieux défendus pour cette semaine. Les charolais de 400-450 kg U se négocient autour de 2,70 €/kg vif sur les marchés ou les cadrans du centre. Le retour de la pluie réanime un peu la demande pour la repousse dans les bons mâles plus légers avec des 250-300 kg autour de 2,95 €. Les tarifs se maintiennent dans le second choix ou dans les non vaccinés pour l’Espagne.

 

Sur le Grand Ouest, la pluie fait toujours défaut, ce qui tend à accentuer les sorties, notamment dans la marchandise commune. L’absence de vaccination est également un frein sérieux à la vente, car les frais de PCR sont imputés sur le prix d’achat. Sur le marché de Châteaubriant, de nombreux animaux ont été commercialisés entre 650 et 750 € la pièce. Seuls quelques bons lots de charolais et de limousins destinés à la mise à l’engraissement sur la France se sont négociés entre 800 et 880 € dans les 250-300 kg.

 

Les tarifs sont stables dans les blonds d’Aquitaine de 350-400 kg bien conformés et correctement vaccinés pour l’exportation. Cette gamme de marchandise se négocie entre 1 050 et 1 100 € la pièce sur le marché de Cholet. La tendance est en revanche plus lourde dans les plus légers qui ont perdu 0,10 € sur le marché d’Agen.

 

Dans les femelles, la demande est plus ferme dans les bonnes laitonnes préparées pour l’exportation avec des charolaises U autour de 2,74 € et des Limousines de 2,85 € dans les 300-350 kg. Les transactions restent en revanche difficiles dans la moyenne marchandise face à une offre largement suffisante pour un seul débouché : l’Espagne.