La dégradation tarifaire s’est très vite ressentie sur le marché des broutards, avec un recul de la demande. Le résultat : un commerce plus lourd pour les mâles charolais de plus de 350 kg. Sur les cadrans du centre, les tarifs perdent près de 0,10 €/kg vif. Les animaux de 350 à 400 kg se valorisent entre 2,65 et 2,80 € pour les U et de 2,50 à 2,60 € pour les R. Cette tendance baissière est moins ressentie pour les bons limousins, commercialisés entre 2,80 et 2,90 €.

 

Pour les plus légers, le commerce est assez régulier, avec des placements sur d’autres pays que l’Italie, qui amortissent la pression commerciale. Les tarifs sont reconduits pour les mâles de 250 à 320 kg bien conformés, notamment s’ils sont jeunes. Le placement est plus compliqué pour les sujets vieillis, qui ont souffert d’un manque de nourriture cet hiver.

 

Sur les marchés de l’Ouest, les mâles limousins ou charolais de 250 à 300 kg se sont négociés entre 850 et 900 €. Les mâles blonds d’Aquitaine restent demandés, et ceux de 300 kg se valorisent autour de 1 050 € à Cholet.

 

Sur le cadran de Mauriac, le commerce est fluide pour les salers ou croisés. La demande est soutenue à l’exportation pour les sujets de 250 à 300 kg valorisés à 2,80 € dans les croisés.

 

En femelles, si les bonnes charolaises de plus de 350 kg et convenablement vaccinées demeurent normalement valorisées pour le marché italien. La commercialisation est nettement plus difficile avec des tarifs revus à la baisse dans les ordinaires ou les non-vaccinées.