LinkinFarm s’attaque à la délégation de travaux

La start-up française LinkinFarm lancée en 2017 diversifie son activité. Après la délégation ponctuelle de travaux, place à la gestion complète des cultures. Ce service inclut à la fois la gestion complète des travaux (planification, coordination, administration) et le suivi des cultures. « Aujourd’hui, nous allons plus loin en proposant dans toute la France et quelles que soient les productions végétales, une gestion clé en main qui comprend un service agronomique complet, l’accès à notre réseau de 800 prestataires équipés du parc matériel adapté et la gestion administrative. Un accompagnement original qui s’appuie sur notre logiciel Tour de Contrôle LinkinFarm, interface web affectée pour le suivi des interventions en temps réel », précise Philippe Fournier, président de Linkin Farm. Linkinfarm s’est dotée d’une équipe de chefs de cultures qui assurent 12 à 15 tours de plaine par campagne, sur chacune des fermes suivies. En amont, ces agronomes veillent tout au long du cycle de végétation des cultures, en coordonnant les différents travaux à réaliser, mais aussi en se chargeant des approvisionnements en intrants et en accompagnant l’agriculteur dans la partie administrative. Les relevés et observations réalisés par les chefs de cultures Linkinfarm sont complétés par des commentaires et des photos, aux stades clés de développement des cultures.

Un capteur laser pour analyser et cartographier les arbres

En juillet 2020, la start-up Outsight a été sélectionnée pour bénéficier du premier financement du pacte vert du conseil européen de l’innovation. La start-up a été choisie pour ses solutions de télédétection par laser ou « lidar » de gestion et de conservation de l’environnement et des forêts en temps réel. Cette technologie est capable de générer une carte complète en 3D. Elle analyse les arbres en même temps que l’opérateur lorsque la machine parcourt la parcelle. La solution détermine automatiquement la position exacte, les diamètres et d’autres caractéristiques. Ensuite, l’exploitant ajoute les informations suivantes : les espèces, la présence d’insectes, pour être utilisés pour une analyse plus approfondie. Cette technologie de surveillance forestière est par ailleurs déjà utilisée dans d’autres pays comme à l’Université du Québec en Outaouais à Gatineau, au Canada.