L’agriculture tient son bitcoin
TurboCereal est à l’origine d’un nouvel outil financier pour l’agriculture. Ce dernier est basé sur la technologie BlockChain pour assurer la traçabilité de toutes les transactions. Cette nouvelle monnaie d’échange est baptisée « cereal » et son unité vaut 1 €. La première étape consiste à acquérir un minimum de 5 000 €. L’épargnant est récompensé de son investissement par un versement de dividendes d’un montant annuel équivalent à 2 % ou plus du montant investi.
Avec cet argent, TurboCereal finance des céréaliers en achetant leur récolte. L’entreprise, avec son agrément « négoce », propose d’ailleurs de fournir une avance à l’agriculteur à hauteur de 70 % de la vente de sa récolte. Avec les « cereals » obtenus, l’agriculteur peut payer directement ses fournisseurs sur la plateforme ou les transformer en euros.
L’épargne veut encourager les bonnes pratiques. À ce titre, les taux d’intérêt proposés aux exploitations passent de 4 à 8 % à condition que celles-ci respectent les bonnes pratiques agricoles. Pour se lancer, le projet annonce une première levée de fonds sous forme de tokens, en espérant récolter 8 millions d’euros.
Le carnet d’exploitation 365FarmNet débarque sur mobile
Pour les agriculteurs qui souhaitent faire un premier pas vers l’agriculture connectée, 365FarmNet créé l’application mobile 365Pocket. Disponible sur App Store (Apple) et Play Store (Android), l’application n’est autre qu’une version numérique du carnet papier tenu par l’agriculteur.
L’agriculteur utilise l’outil pour renseigner les tâches effectuées en indiquant les quantités utilisées. Il peut également planifier des opérations pour les jours à venir. Bien entendu, les données peuvent être transférées vers un PC sous format csv. L’application est amenée à voir son environnement évoluer afin de compléter la version actuelle.
La gestion de pâturage débarque chez Promize
Promize, la start-up interne d’Isagri, lance Spotifarm, un module pour la gestion des pâturages. Ce nouvel outil, récompensé au Space par un Inel d’or, permet à l’éleveur de piloter ses prairies pour une meilleure valorisation du pâturage grâce à des images satellitaires. Ces dernières, réalisées par Sentinel 2 mesurent la biomasse.
L’information, combinée avec des données météo, permet de calculer la quantité de fourrage disponible sur les paddocks. Spotifarm indique ensuite la date idéale de mise à l’herbe, la date de sortie en fonction du chargement en UGB, la date de retour sur un paddock pour le pâturage tournant et la date de fauche pour les parcelles destinées aux stocks.
Les start-ups encore à l’honneur au Sima
Les organisateurs du Sima 2020 annoncent la présence d’une cinquantaine d’entreprises au sein du traditionnel « village start-up ». Créé en partenariat avec la Ferme Digitale, cet espace ne semble ne pas avoir été impacté par le changement de dates de l’édition 2020 qui se tiendra du 8 au 12 novembre. La robotique n’est pas laissée pour compte, en témoigne la création d’un village robotique en collaboration avec la Fira, salon réservé à la robotique agricole, organisée par la jeune pousse Naïo Technologies.