Sur soja, l’importance des populations de punaises vertes (Nezara viridula) reste variable selon les années. Mais lors de fortes attaques, les pertes de rendement peuvent atteindre jusqu’à 10 q/ha, avec un impact fort sur la qualité.  « Les dégâts sont liés aux prélèvements alimentaires effectués par les adultes et les larves sur les organes de la plante, surtout les gousses et les graines », informe en effet Terres Inovia.

Une seule molécule homologuée

La deuxième génération d’adultes peut investir le soja dès la floraison. Si les adultes, puis les larves, sont souvent peu nombreux dans les premières semaines, selon les conditions, de véritables pullulations sont possibles dans les quatre à six dernières semaines de végétation jusqu’à la récolte. « Une fois par semaine de la mi-juillet à a mi-août, observez la culture sur plusieurs zones de la parcelle en bordure et à l’intérieur du champ (6 à 8 points de quelques mètres carrés), précise l’institut technique.  Si présence de quelques punaises (deux ou trois au minimum) sur plus d’un point d’observation sur deux, un traitement est conseillé. »

La seule substance active autorisée est la lambda-cyhalothrine, avec un délai d’emploi avant la récolte de 35 jours. Il est à noter que ce traitement peut avoir une certaine efficacité contre les vanesses présentes. Sur noctuelle de la tomate (Helicoverpa armigera), elle n’est en revanche pas garantie car certaines populations sont résistantes.