« Nous rentrons dans les périodes optimales pour semer du pois chiche, souligne Quentin Lambert, référent technique national en pois chiche à Terres Inovia. Mais il ne faut pas se précipiter. Il faut attendre une période de douceur (10°C de température du sol) et où le sol est bien ressuyé sur les six premiers centimètres. »

Inoculum disponible
« Nous conseillons d’éviter les parcelles hydromorphes et les sols trop légers (type sable) ou acides, précise-t-il. Attention aussi, seuls les sols neutres et alcalins du sud de la Loire présentent une présence de mésorhizobium, qui est nécessaire à la mise en place des nodosités, qui fournissent l’essentiel des besoins azotés. Cette année, pour la première fois, un inoculum est disponible, pour les autres parcelles. »
« Autre point : une même parcelle ne doit pas accueillir plus d’un pois chiche tous les cinq ans, pour éviter les maladies, notamment les fusarioses, ajoute Quentin Lambert. Enfin, le pois chiche nécessite un sol bien restructuré, bien aéré. Le travail du sol peut être réalisé avec un décompacteur, un outil à dent, ou via un labour pas forcément très profond. »