« Il est primordial de ne pas semer trop tôt pour que le lin atteigne le stade 5-10 cm à l’entrée d’hiver », rappelle Terres Inovia. Dans les secteurs sensibles au froid, les semis pourront donc être entrepris jusqu’à la fin de septembre, à condition que les pluies soient revenues pour assurer une levée dynamique. Dans les secteurs peu sensibles au gel, on pourra pousser jusqu’au 10-15 octobre.
Sensibilité au gel
« Un lin trop peu développé (< 5 cm) présente une plus grande sensibilité aux conditions hivernales et un risque de perte de pieds en sortie d’hiver », souligne l’institut. Lorsqu’il est trop développé (> 10 cm), le lin risque d’être sensible aux gelées de printemps. C’est pourquoi Terres Inovia signale que les semis précoces, sur des secteurs à forts résidus azotés, avec une pousse automnale importante, sont à proscrire.
Il faut obtenir une levée rapide et homogène car la culture est peu couvrante et sensible à la concurrence des adventices. Peu de solutions chimiques étant disponibles, il faut privilégier son implantation sur des parcelles propres.
Lit de semences rappuyé
Une levée rapide et homogène passe aussi par un lit de semences finement préparé, rappuyé et aplani afin de maximiser le contact sol-graine, la graine de lin étant particulièrement petite. Il faut également s’assurer d’avoir une bonne structure en profondeur, encore plus lors d’implantations sans labour.
La densité de semis sera comprise entre 350 et 400 graines par m² en employant un semoir à céréales afin d’obtenir 250 à 300 plantes par m², avec 2 à 3 tiges par plantes en sortie d’hiver.