« Nous n’avons pas d’information sur l’utilisation de la cotisation volontaire obligatoire (CVO) de 70 centimes d’euro la tonne pour les céréales à paille », regrette Philippe Ribault, président de la Coordination nationale pour la défense des semences fermières (CNDSF).
Il garde en tête un seul chiffre, rapporté il y a quelques années : « 80 % de la somme est attribuée à la publicité pour les semences certifiées, alors qu’elle est censée alimenter la recherche », déplore-t-il. Recherche qui, estime-t-il, manque de résultat. « Une étude de l’Inra a montré qu’il n’y avait pas de différence de rendement entre les semences de ferme et les certifiées », déclare Philippe Ribault.
La CNDSF espère pouvoir profiter de son entrée au Gnis, l’interprofession des semences et plants, dont les modalités sont en cours de discussion, pour en savoir plus à ce sujet. Elle reproche, par ailleurs, aux semenciers de se développer à l’international grâce à la CVO, pour « profiter d’une main-d’œuvre peu chère ».
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