Dans un communiqué commun paru le jeudi 17 janvier 2019, le Gnis (Groupement national interprofessionnel des semences et plants), l’UFS (Union française des semenciers), l’Anamso (Association nationale des agriculteurs multiplicateurs de semences oléagineuses), Terres Univia et Terres Inovia encouragent à utiliser de la semence certifiée de soja dont le triage professionnel garanti « la qualité » et « une bonne levée ».
La profession rappelle que les « fortes contraintes climatiques » de 2018 ont affecté la qualité de la graine de soja. D’où l’intérêt du tri qui, « selon les années, peut écarter 13,4 % de la récolte de semence », un taux de déchets « très important car la semence de soja est fragile ».
Parmi les critères de tri, « il y a aussi les normes sanitaires, rappelle la filière des semences : les lots sont contrôlés en laboratoire sur la présence de diaporthe (phomopsis) ».
Pour la filière, « ce travail de la semence est la garantie indispensable pour optimiser la densité de semis, assurer le potentiel de la parcelle et limiter les risques liés aux maladies et aux adventices ».