Selon le groupe de producteur, certains agriculteurs n’ayant pas signé de contrat d’approvisionnement pourraient se retrouver dans l’impossibilité d’emblaver leurs surfaces. Les variétés utilisables en consommation et en industrie seront probablement réorientées vers la transformation afin de sécuriser l’approvisionnement des usines.
Alors que le prix est relativement haut, l’augmentation des surfaces de pommes de terre de transformation voulue par les industriels pour compenser les faibles stocks ne sera peut-être pas possible. L’exportation de plants est donc importante pour les pays qui ont des stocks. C’est le cas de la France qui profite de cette conjoncture.
Une prochaine campagne sous tension
Après les plants, c’est l’eau qui risque de manquer dans certaines régions. Le NEGP indique que 2018 a été la troisième année consécutive où les réserves et le niveau des eaux souterraines sont inférieurs à la moyenne sur 10 ans. En l’absence de précipitations importantes cet hiver, ce niveau devrait être insuffisant pour assurer la production de pommes de terre.
Le cours dépendra du printemps
Dans un contexte de stock faible, le groupement de producteurs européen prévoit que la date de plantation des pommes de terre influera de façon significative sur le cours. En effet, si celle-ci se fait attendre, les pommes de terre seront récoltées légèrement plus tard et les acheteurs feront monter les prix des pommes de terre encore disponibles.