Le décret de constitution du Gnis (Groupement national interprofessionnel des semences et plants) vient d’être modifié pour permettre l’intégration au conseil d’administration de représentants supplémentaires des utilisateurs. C’est ce qu’annonce l’interprofession semencière dans un communiqué paru le 4 août 2020, précisant qu’elle avait porté depuis mars 2019 au gouvernement une demande d’évolution de sa composition afin de mieux refléter la diversité syndicale.

 

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Trois nouveaux syndicats

« Le Gnis peut enfin concrétiser sa volonté d’ouverture, écrit l’interprofession, qui se félicite de « pouvoir accueillir, s’ils le souhaitent, dès le prochain conseil d’administration du 24 septembre (le premier de la nouvelle mandature de trois ans, à savoir 2020-2023), trois nouveaux syndicats généralistes représentatifs des agriculteurs à savoir la Confédération paysanne, la Coordination rurale et les Jeunes Agriculteurs ».

 

Cette participation était demandée de longue date par les syndicats minoritaires que sont la Confédération paysanne et la Coordination rurale, afin de pouvoir peser dans l’interprofession, notamment en tant que défenseurs des semences fermières.

 

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Projet stratégique

« À cette même réunion du 24 septembre, le nouveau conseil d’administration échangera sur le projet stratégique de l’interprofession à l’horizon de 2025 qui a commencé à être élaboré sous la mandature actuelle », précise le Gnis.