L’institut Julius Kühn de Braunschweig (Allemagne) développe une alternative aux robots des champs de grande taille. L’idée des chercheurs est d’exploiter l’hétérogénéité intraparcellaire pour cultiver chaque champ en microparcelles, par exemple en implantant des variétés, voire des cultures différentes en fonction des caractéristiques.
Des essaims de minirobots
Pour gérer ces microparcelles, il est nécessaire d’intervenir au niveau de chaque plante. À cet effet, les chercheurs de l’institut développent des minirobots qui travaillent en essaim et assurent toutes les interventions classiques comme la fertilisation, le désherbage ou l’irrigation.
Selon les chercheurs, cette méthode, en répondant aux besoins spécifiques de chaque plante, favorise un meilleur rendement et une utilisation plus raisonnée des intrants. En revanche, comme les robots doivent circuler entre les plantes, la densité semée à l’hectare est plus faible. L’institut Julius Kühn va tester son concept en conditions réelles dès la prochaine campagne.