Les apporteurs avaient le sourire, vendredi 21 février dernier, à Charolles (Saône-et-Loire). Sur les 74 veaux charolais présentés (1), 71 soit 96 % d’entre eux, ont été vendus à un prix moyen de 4 471 € par animal, en hausse de 300 € par rapport à l’an dernier.
Le record des enchères (6 900 €) revient à « Valium P », un fils de Pedro P sur Iceberg PP, né le 28 octobre 2023 dans l’élevage Gordat-Dussably (Saône-et-Loire). Sans corne, porteur homozygote, estampillé « Alait et aptitude au vêlage », il affichait un Imocr (index morphologie croissance) de 113.
Des taureaux à remplacer en élevage
Fait nouveau : alors que onze veaux ont été acquis par des Slovènes, Tchèques ou Hongrois, 31 reproducteurs restent cette année dans le berceau de la race.
« Le marché de la viande et des broutards tire, commente Didier Giraud, président du GIE Synergie Charolais. Mais dans certains élevages, il faut aussi remplacer des taureaux reproducteurs qui s’avèrent stériles à la suite de la FCO. Pour garder la haute génétique, les élevages s’organisent en se regroupant à plusieurs, comme en témoigne l’achat de « Valium » par deux Gaec (Leveque et Passé) à Saint Neuilly-en-Donjon dans l’Allier ».
(1) 66 veaux RJR, 8 homozygotes sans corne, 21 hétérozygotes sans corne, 19 veaux Ifnais