En 2016, dans le cadre des plans de surveillance et de contrôle réalisés par la DGCCRF (1), 5 274 échantillons de produits d’origine végétale (fruits, légumes, céréales, épices,…) mis sur le marché français ont été analysés, dont 721 dans le cadre des contrôles renforcés à l’importation. 474 substances actives différentes sont recherchées par les laboratoires lors de ces analyses. Sur l’ensemble de ces échantillons, 2 945 présentaient une teneur en résidus de pesticides quantifiable. Pour 354 d’entre eux, la DGCCRF a trouvé un taux résiduel supérieur à la limite maximale autorisée (LMR) ; 197 ont été déclarés non-conformes.

Plus de non-conformités à l’importation

Dans le cas de la surveillance générale, représentative du marché, le taux de non-conformité enregistré en 2016 est de 1,3 % pour les fruits (essentiellement les citrons verts), 3,1 % pour les légumes (légumes-feuilles hors laitues et salades, et certains légumes-racines). En moyenne, 2,1 % des échantillons ont été déclarés non conformes, en légère hausse par rapport à aux années précédentes (1,4 % en 2015).

 

En réaction à la parution du rapport de Génération futures du 20 février, Interfel, l’interprofession des fruits et légumes, s’appuie sur ces données pour souligner dans un communiqué du 21 février que 97,9 % des fruits et légumes analysés sont conformes à la réglementation.

 

Les taux de non-conformité des produits soumis à contrôles renforcés à l’importation restent à un niveau élevé (10,5 %). Les 75 lots déclarés non-conformes n’ont pas été mis sur le marché : ils ont été pour la plupart détruits, ou plus rarement rejetés à la frontière.

(1) Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes.