Différentes espèces de pucerons sont observées sur pommes de terre à la mi-juin 2025, dont Aphis fabae et Myzus persicae. Ces ravageurs peuvent causer des dégâts directs par prélèvement de sève et provoquer des pertes de rendement en cas de fortes attaques. « Des dégâts indirects sont également observables car ils sont vecteurs de virus, même en cas de faible population », souligne Arvalis.

Face inférieure

« Il n’est pas rare d’observer des colonies sur la face inférieure des folioles. Soyez vigilants dans vos observations, les colonies apprécient les feuilles du bas pour s’installer », prévient le Bulletin de santé du végétal des Hauts-de-France.

Le seuil indicatif de risque est de 50 % des folioles porteuses de pucerons ou de 5 à 10 pucerons par feuilles. « En deçà, les auxiliaires tels que coccinelles ou syrphes sont généralement capables de réguler naturellement les populations et l’impact sur le rendement est jugé négligeable », fait savoir Arvalis.

Deux dérogations

L’institut technique ajoute : « En 2025, les producteurs disposent, à titre dérogatoire, des solutions Movento (jusqu’à 4 applications) et Teppeki (1 seule application) pour protéger les pommes de terre de consommation et les plants contre les pucerons. Les autorisations de mise sur le marché délivrées dans le cadre de ces dérogations sont accordées à partir du 1er mai 2025 et pour une durée de 120 jours, soit jusqu’au 29 août 2025. »