Les pucerons ont du souci à se faire. En inactivant le gène PAH (phénylalanine hydroxylase) chez les femelles qui se reproduisent par parthénogenèse (elle permet la production d’une descendance de 80 femelles en quelques jours sans fécondation), les chercheurs de l’Inra ont fortement réduit leur durée de vie et leur fécondité. On compte 40 % de descendants en moins par femelle et on note des défauts morphologiques majeurs sur les nymphes pondues. Une méthode de protection des cultures basée sur cette découverte est à l’étude.