Le legs ne met pas un terme au bail rural, qui se poursuit avec le nouveau propriétaire. Le seul risque se situe en fin de bail, si le nouveau propriétaire est agriculteur lui-même et souhaite cultiver les terres. Dans votre cas, cela semble peu probable. Concernant la maison, en tant que fermier en place, vous bénéficiez en principe d’un droit de préemption en cas de vente, c’est-à-dire d’un droit prioritaire pour acheter. Bien sûr, toutes ces dispositions ne s’appliquent que si vous disposez bien d’un bail rural de neuf ans sur les biens loués. S’il s’agit d’un bail de petites parcelles, le droit de préemption ne s’applique pas. Par ailleurs, dans ce cas, la durée est celle prévue au contrat.
Pour connaître le seuil de petite parcelle applicable dans votre département, vous pouvez vous renseigner auprès de la DDT(M), la direction départementale des territoires et de la mer.