En matière de vente de terres louées, le principe est que le fermier en place bénéficie d'un droit de préemption s'il remplit certaines conditions. Toutefois, il existe certains obstacles à ce droit.

Selon l'article L. 412-1 du code rural, l'exercice du droit de préemption est exclu en cas de vente consentie à des parents ou alliés du propriétaire jusqu'au troisième degré inclus à moins que le preneur n'ait lui-même cette qualité.

Dans votre hypothèse, la vente a été réalisée entre la grand-tante et son neveu soit un parent au troisième degré, l'exclusion du droit de préemption s'appliquait donc.

La loi n'impose pas à l'acheteur (ici le neveu) d'exploiter personnellement le bien pendant neuf ans. L'esprit du texte est de permettre de garder les biens vendus dans le cadre familial.

Ensuite, l'acheteur a le droit de reprendre les biens en fin de bail pour les faire exploiter par son fils (petit-neveu).