Même si la pratique veut que des ventes se fassent plus facilement au sein d’une même famille, il n’y a pas de texte de loi spécifique accordant un droit préférentiel à l’achat de biens familiaux. Un droit de priorité en lien avec la parenté existe mais seulement en cas de présence d’un fermier sur les terres pour contrer son droit de préemption.
Selon l’article L.412-1 du code rural, l’exercice du droit de préemption du fermier est exclu dans les aliénations à titre onéreux, lorsqu’elles sont consenties à des parents ou des alliés du propriétaire jusqu’au troisième degré inclus, à moins que le preneur n’ait lui-même cette qualité. Dans votre hypothèse, même si votre volonté est de contrer le droit de préemption du fermier (en supposant qu’il y en ait un), vous ne serez pas prioritaire puisque le degré de parenté est trop éloigné. Vous ne pourrez pas non plus exiger la vente à votre profit si le cousin de votre père ne le souhaite pas.