Selon les articles L. 2131-1 à L. 2131-13 du code général des collectivités territoriales, les personnes physiques ou morales concernées par les dispositions de l'arrêté peuvent en contester le contenu par la voie du recours pour excès de pouvoir dans un délai de deux mois à compter de l'affichage ou de la notification de l'arrêté devant le tribunal administratif dans le ressort duquel se trouve la commune.

Ils peuvent également demander au préfet d'exercer son contrôle de légalité, mais cette procédure tend à être moins utilisée car elle peut amener à dépasser le délai de deux mois dans lequel l'administré doit former son recours si le préfet décide de se désister du sien.

Par ailleurs, vous pouvez vous mettre en relation avec l'Association des maires ruraux de France (AMRF) pour les faire réagir face à de telles décisions.