Bien plus qu’une marque, la démarche Bleu-Blanc-Cœur fédère aujourd’hui plus de 7 000 éleveurs et 900 acteurs de la chaîne alimentaire en France. Tous s’attachent à améliorer la qualité nutritionnelle et environnementale de notre alimentation. Tout commence dans les champs avec la production de fourrages et de graines – herbe, luzerne, lin, féverole, pois, colza, lupin... – naturellement riches en Oméga-3, acides gras essentiels à la santé humaine, dont les apports ont drastiquement chuté au fil des années dans nos aliments, notamment du fait de la standardisation des rations animales.

En élevage mais aussi en grandes cultures

Ces cultures participent ensuite à diversifier et à équilibrer l’alimentation des animaux pour produire des viandes, des œufs, des produits laitiers... mais aussi du pain, soit près de 2500 aliments du quotidien issus de nos territoires, qui pèsent entre 5 et 10 % de la production à l’échelle nationale : l’objectif étant d’atteindre 10 à 15 % d’ici à cinq ans. Comment ? En augmentant les surfaces implantées, notamment de protéagineux, et en accueillant de nouveaux producteurs. En aval, la demande est bien là. Pour preuve, Bleu-Blanc-Cœur est soutenue par une communauté grandissante de plus de 35 000 citoyens, dont 4 400 professionnels de santé et 1 200 professionnels des métiers de bouche.

Des aliments bons et sains

S’engager dans la démarche Bleu-Blanc-Cœur, c’est dire oui au « mieux manger ». Chaque année, plus de 4000 analyses attestent de la qualité nutritionnelle et environnementale des produits affichant le logo. Bleu-Blanc-Cœur, c’est aussi la fierté de bien produire pour davantage de plaisir et de goût dans l’assiette : des viandes plus tendres et savoureuses, des produits laitiers plus onctueux... Au travers de ses cahiers de ressources, la démarche impose une double obligation : de moyens et de résultats. Cette singularité permet d’accompagner la transition agro environnementale des filières – en créant de la valeur pour l’éleveur, tout en le laissant libre de ses pratiques – et lui offre des outils d’aide à la décision et à la performance qui optimisent la gestion de son exploitation. Les bilans parlent d’eux-mêmes : en 2024, ce sont 9,5 tonnes de produits phytosanitaires en moins pour entretenir les cultures, 154 000 tonnes de CO2 non rejetées et plus de 1,6 million de Français qui, chaque jour, ont augmenté de 50 % leurs apports en Oméga-3 (1).

Agriculteurs, partenaires de santé publique

Si 100 % des productions nationales en lait, porc, poulet et œuf étaient produites selon les règles de la démarche Bleu-Blanc-Cœur, l’impact serait encore plus marqué : 638 tonnes produits phytosanitaires non utilisés, moins 7,5 millions de tonnes de CO2 émis, et 42,5 millions de consommateurs de l’Hexagone qui boosteraient leurs apports en Oméga-3. Soulignons que 7 études cliniques, qui assoient le socle scientifique de Bleu-Blanc-Cœur, démontrent que la manière de nourrir les animaux qui nous nourrissent impacte la santé des hommes. Rejoindre le collectif fait donc figure de réelle opportunité pour les agriculteurs. Bleu-Blanc-Cœur leur offre un tremplin pour agir comme véritable partenaire de santé publique, en produisant des aliments accessibles, plébiscités par les consommateurs, artisans et chefs, qui se disent fiers de soutenir l’agriculture française et de créer de la valeur au sein des territoires. En effet, le surcoût pour le consommateur atteint, au maximum 5 %, tandis que l’agriculteur est lui, mieux rémunéré. Alors, pourquoi pas vous ?

 

(1) https://bleu-blanc-coeur.org/qui-sommes-nous/notre-approche/nos-compteurs-eco-nutrition/