publiée au bulletin officiel du ministère de l’Agriculture :
- Tout élevage non visité est par défaut non reconnu à conditions d’hébergement contrôlées vis-à-vis du risque trichine ;
- Tout élevage non visité au cours de cette campagne et qui souhaiterait l’être après le 31 décembre 2017 financera lui-même le coût de la visite sanitaire, alors qu’elle est pour le moment prise intégralement en charge par l’État ;
- Tout élevage non reconnu perd la possibilité de livrer un élevage reconnu (à moins que ce dernier accepte de perdre sa reconnaissance officielle) ;
- Tous les porcs sevrés issus d’un élevage non reconnu devront être testés pour la recherche de trichine. Cette analyse est coûteuse et nécessite un prélèvement qui perturbe le rythme sur la chaîne d’abattage ;
- Il est fort possible que les abatteurs (en France et à l’étranger) privilégient des achats de porcs de sites reconnus. En effet, le résultat du test obligatoire pour les sites non reconnus doit être connu et favorable pour permettre la commercialisation de la carcasse (à moins qu’elle ne soit découpée sous condition de traçabilité fine, ce qui est particulièrement contraignant pour les abatteurs).
« Près de 92 % des visites réalisées à ce stade conduisent à l’obtention de la reconnaissance officielle à condition d’hébergement contrôlée vis-à-vis du risque trichine », veut rassurer le ministère. Si l’éleveur n’a pas désigné lui-même un vétérinaire sanitaire, la DDCSPP/DAAF en nommera un d’office.
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(1) Les porcs provenant des sites reconnus sont exemptés de la recherche à l’abattoir de larves de trichine, hormis les reproducteurs en élevage naisseur avec accès extérieur qui restent testés et ce, même si ces reproducteurs sont originaires d’un site reconnu. Pour mémoire, les élevages en plein air ne sont pas éligibles à la visite sanitaire porcine, hormis ceux avec reproducteurs en élevage naisseur avec accès extérieur.