Au cours des dernières semaines, l’opération avec ChemChina a franchi des « étapes essentielles », a déclaré le directeur général de Syngenta, Erik Fyrwald, cité dans le communiqué, où il évoque notamment le feu vert de l’Union européenne et des États-Unis. « Nous tablons sur une clôture de la transaction en mai », a-t-il affirmé.
Bruxelles avait lancé une enquête approfondie et a validé l’opération au début d’avril tout en posant comme condition la vente d’une partie de l’activité phytosanitaire de ChemChina en Europe. Le délai de clôture de l’opération, prolongé à sept reprises en l’attente du feu vert de toutes les autorités de la concurrence, court désormais jusqu’au 4 mai 2017.
Repli des ventes
Sur les trois premiers mois de l’année, les ventes sont revenues à 3,7 milliards de dollars (3,4 milliards d’euros), a indiqué Syngenta dans un communiqué, attribuant ce repli notamment au démarrage tardif de la saison agricole en Europe et à la sécheresse au sud du Brésil et du Paraguay qui a pesé sur les ventes de fongicides et d’herbicides.
Les volumes sont restés stables sur la période tandis que ses tarifs ont légèrement reculé, a détaillé le groupe suisse. « Bien que les conditions demeurent difficiles pour les agriculteurs au début de 2017, notre activité est stable et les effets de change ont cessé de peser sur notre performance », détaille Erik Fyrwald.
Sur la période, les effets de changes sur ses comptes sont restés neutres sur fond de réappréciation du rouble russe et du réal brésilien face au dollar. Dans le détail, les ventes dans la zone Europe, Afrique et Moyen-Orient sont stables, malgré la rigueur du climat qui a retardé la saison en Europe centrale et du Nord.
La bonne tenue de l’Europe du Sud-Est et des pays de la CEI a permis de compenser le repli des ventes ailleurs. Le groupe suisse a aussi mis en avant la progression de ses ventes en France, soutenues par le lancement à la fin de 2016 du fongicide Elatus Plus. En Amérique du Nord, les recettes ont reculé de 4 % et de 1 % en Amérique latine. En Asie-Pacifique, elles ont grimpé de 4 %, soutenues par les semences de maïs. Le débouché chinois progresse également.