L’APLBC (Association des producteurs de lait pour le bien collectif) entend grossir ses rangs d’une centaine de producteurs en 2025 et 2026. Ils s’ajouteront aux 739 exploitations adhérentes du Grand Ouest, des Hauts-de-France, de l’Est français et d’Île-de-France. L’organisation de producteurs livre LSDH (laiterie Saint-Denis-de-l’Hôtel) et Novandie (Andros), mais aussi Auchan, Carrefour, E. Leclerc, Intermarché et Système U via des contrats tripartites. 80 % du volume de l’APLBC (650 millions de litres en 2024) est concerné pas ces contrats tripartites.
L’organisation de producteurs (OP) grandit vite : elle a déjà ouvert ses portes à 200 nouveaux producteurs en 2024. Parmi eux, 134 éleveurs normands qui livraient déjà Novandie ont rejoint les rangs de l’APLBC au 1er janvier 2024. Une cinquantaine d’autres producteurs sont arrivés en cours d’année, dont une trentaine d’anciens livreurs de Lactalis. Au premier janvier 2025, l’OP a intégré 130 éleveurs du Pas-de-Calais et de la Somme, livreurs de Novandie. L’industriel sécurise ainsi son approvisionnement en réduisant sa dépendance au marché du lait Spot.
« Le moral est bon »
En assemblée générale le mardi 10 juin 2025 à Chemillé-en-Anjou (Maine-et-Loire), l’OP fait état d’un « très bon moral » chez les adhérents. Le prix du lait payé aux producteurs était de 484 €/1 000 litres en moyenne (hors prime non-OGM). L’APLBC s’attend à un maintien du prix en 2025, voire à une légère hausse.
Les demandes d’adhésions ne manquent pas, car au-delà du prix du lait, le modèle attire. « Il y a une forme de liberté, mais aussi de considération, qui donne envie de s’engager », se réjouit le président de l’APLBC, Jérôme Chapon.