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Qualité visuelle « particulièrement affectée »

Concernant les critères de qualité, la teneur moyenne en protéines – 23,1 % de la matière sèche (MS) – est supérieure à la moyenne des dix dernières années. La teneur en eau est considérée comme « satisfaisante » à 14,3 %. En revanche, la qualité visuelle des graines est particulièrement affectée cette année. Terre Univia évoque beaucoup de graines cassées ou splittées, de graines tachées et d’impuretés et une partie des lots ont subi des dégâts d’insectes. « La pluviométrie a sans doute empêché les graines de sécher correctement et cela a pu les fragiliser et favoriser la casse des graines à la récolte », explique Terre Univia. Ils expliquent également les impuretés par une verse en fin de cycle, occasionnée par les pluies successives.

Moins d’offres en alimentation humaine

« Compte tenu de l’ensemble des critères de qualité observés, une majorité des pois récoltés en 2016 peut être utilisée en alimentation animale, conclut l’institut technique. Pour les débouchés en alimentation humaine, le nombre de lots répondant aux critères requis devrait s’avérer plus restreint. »