Avec l’augmentation croissante de la complexité des machines, il devient très difficile pour les mécaniciens et les chefs d’atelier d’effectuer des réparations compliquées sans le soutien des spécialistes de l’usine. Parallèlement, certains agriculteurs et entrepreneurs très pointus en mécanique souhaitent connaître l’origine d’une panne ou d’un dysfonctionnement. Certains constructeurs proposent des assistances virtuelles pour réaliser ces diagnostics.
Une aide pour les machines complexes
Afin d’aider son réseau, Amazone lance le programme SmartService 4.0. Durant les campagnes de formation de ses mécaniciens, Amazone transmet les informations au moyen d’un système de réalité virtuelle. Une machine virtuelle est créée en utilisant des données 3D. Le technicien équipé de son casque et de sa poignée est alors en mesure d’apprendre les processus de maintenance ou de réparation. Cette technologie s’avère très utile pour les zones difficiles d’accès lors des formations, comme l’intérieur d’une cuve de pulvérisateur. Une fois la formation terminée commencent les cas réels en atelier. Là encore, Amazone assiste ses mécaniciens. Ils sont invités à porter des lunettes connectées. Dans un premier temps, elles permettront d’afficher la notice et les fiches d’atelier directement sur la machine nécessitant l’intervention. Les notices seront disponibles sur une banque de données. Si le technicien a besoin de l’appui d’un spécialiste de l’usine, il pourra être mis en contact en connectant la caméra de ses lunettes. Ainsi, il pourra visualiser la situation sur son ordinateur et superviser les opérations. Certains modules de formations et des notices seront disponibles pour les clients agriculteurs.
Un matériel pas toujours adapté
Chez Case-IH, la solution des lunettes connectées a été testée en Europe. Le choix du full-liner s’est porté sur le modèle HoloLens de Microsoft, mais cet accessoire s’est révélé trop cher pour être déployé en nombre dans une concession, et surtout trop fragile pour l’application agricole, en particulier lors des interventions sur le terrain. Case IH opte désormais pour une application qui permet au mécanicien de contacter facilement le service technique de l’usine et également d’échanger avec l’agriculteur.