Le chiffre d’affaires (CA) de Certis augmente de « 7 % en moyenne par an, depuis cinq ans », porté notamment par une augmentation de « 50 % de son budget R & D en quelques années », rapportait Ronan Goff, directeur de Certis France le 9 février. La recherche et développement s’est musclée sur les traitements de semences (TS) et les solutions de biocontrôle. La gamme des premiers s’est étoffée via l’acquisition par les actionnaires japonais de Certis du fongicide TS Latitude à Monsanto, signé le 1er février dernier. Celui-ci est voué à devenir « la pierre angulaire de notre offre en France », indiquait Jacques Haverlant, responsable des TS chez Certis Europe.
Cette offre se complète cette année par deux TS fongicides pour la protection des semences de céréales : Negev (fludioxonil et de tébuconazole), à large spectre, et Difend Extra (difénoconazole et de fludioxonil), pour la lutte contre la carie et la fusariose.
Sur le marché du biocontrôle, Certis estime être, avec 10 % du marché, le n° 3 en France. La firme réalise 28 à 30 % de CA avec la vente des produits bio et de biocontrôle. L’année 2017 est marquée par le lancement de quatre nouveautés dans ce secteur : le fongicide Tusal, à base de deux souches de champignon du genre Trichoderma, l’insecticide Eradicoat, à base de composé de dégradation d’amidon de pomme de terre (maltodextrine), le nématicide Nemguard et le fongicide Amylo-X, à base de bactéries du genre Bacillus. Toutes sont homologuées en cultures légumières (et ornementales pour Tusal et Eradicoat). Les grandes cultures ne sont cependant pas en reste. « Certis va porter sur le marché, d’ici à cinq ans, de nouvelles molécules herbicides », a dévoilé Gilles Rouas, directeur développement de Certis France.