Le Modef demande « de revenir sur la loi de modernisation de l’économie (LME) afin d’encadrer les marges de la grande distribution par la mise en place du coefficient multiplicateur, de fixer des prix agricoles planchers couvrant les coûts de production et d’obliger les entreprises de l’agroalimentaire et de la grande distribution qui bénéficient du CICE de s’approvisionner en produits agricoles Français ».
Le syndicat a ensuite insisté sur « la priorité d’installer des jeunes et des nouveaux agriculteurs sur nos territoires ». Le Modef propose « des outils d’accompagnement à la transmission aux agriculteurs en fin de carrière afin de transmettre et d’installer des jeunes ». D’autre part, « l’aspect foncier inquiète de plus en plus les jeunes qui veulent embrasser le métier ». Le syndicat revendique « le système de location-vente des terres aux jeunes afin de favoriser l’installation progressive et le portage du foncier agricole ».
Pour remédier aux confusions, le Modef demande « l’instauration d’un droit à l’erreur pour les contrôles avec une explication claire du contrôleur, sans sanction au premier avertissement. En bref, donner une valeur pédagogique à ces contrôles, plutôt qu’un rôle exclusivement coercitif ».
La question des retraites et de leur faible montant a aussi été abordée. Le syndicat a également évoqué le dossier de la grippe aviaire et des éleveurs de palmipèdes gras.