Débroussailler maintenant pour ne pas avoir à faire face aux incendies cet été. L’automne et l’hiver sont les saisons à privilégier pour débroussailler ses terrains. « Les végétaux, qui ont perdu leurs feuilles, sont plus faciles à tailler ; et les coupes effectuées ne perturbent pas les cycles de reproduction de la faune et de la flore, qui ont lieu au printemps », précise le site du service public.

Une carte interactive Géoportail de l’Institut national de l’information géographique et forestière est consultable en ligne (geoservices.ign.fr) pour savoir quels territoires ont une obligation de débroussaillement. Pour connaître les règles exactes sur sa commune, il faut contacter sa mairie et sa préfecture.

Dans les zones concernées, tout propriétaire de bâtiments, d’installations, ou d’équipements situés dans un territoire exposé au risque d’incendie de forêt ou à moins de 200 mètres d’un massif forestier, d’une lande, d’un maquis ou d’une garrigue est concerné par cette obligation, précise le ministère de la Transition écologique.

50 m autour

« Il faut débroussailler sur une profondeur de 50 mètres autour des habitations, constructions, ou autres installations de toute nature, et cela, même si la zone à débroussailler se situe sur la propriété du voisin », éclaire l’Office national des forêts. Dans ce cas, il faut leur demander l’autorisation pour y effectuer les travaux. S’ils s’y opposent, les travaux seront à leurs charges.

Le non-respect du débroussaillement peut entraîner des sanctions pénales et financières ou le paiement d’une franchise d’assurance en cas de sinistre. En France, neuf maisons sur dix détruites lors des feux de forêt se situaient dans des terrains pas ou mal débroussaillés, observe le gouvernement.

Johanne Mâlin