La curiosité que génère l’engin pendant ce Sima est à la mesure de ses caractéristiques. En effet, Cochet met en avant sur son stand le véhicule électrique tout terrain Swincar. S’approchant d’un buggy, sa conception repose sur un châssis tubulaire et pendulaire. Les moteurs électriques sont répartis sur les bras de roue et les 4 roues sont directrices. Le Swincar dispose ainsi d’une puissance de 4 X 1000 Watts. La batterie lithium – fer est logée dans le châssis. Elle procure une autonomie de 4 heures en milieu accidenté et elle doit supporter 2 500 cycles de chargement sans perte d’autonomie. La charge dure 2 heures. La colonne de direction est articulée et les bras de roues bénéficient de lames composites de suspension. Les commandes, accélérateur et frein, sont au volant. La vitesse en version « pro » peut atteindre 25 km/h. Une remorque capable de suivre le mouvement pendulaire peut être attelée avec un crochet type prise de force. Si pour le constructeur, l’utilisation loisir est principalement visée, il précise que l’épandage d’antilimaces ou la pulvérisation en biodynamie vigne peuvent être envisagés. L’idée de ce véhicule provient d’un passionné drômois qui voulait d’abord proposer une solution pendulaire pour le transport des skieurs. En effet, comme sur le Swincar, le baquet central disposait déjà d’une telle suspension. Puis il s’est penché sur le tout terrain. Cochet a participé au développement et distribue désormais le Swincar. Pour le constructeur, l’objectif est d’apporter une solution aux utilisateurs souhaitant évoluer sans faire de bruit dans les endroits difficiles d’accès. L’homologation MAGA devrait être obtenue en mars, mais ces Swincar sont déjà disponibles à la vente. Cochet confie enfin qu’une version autonome est déjà en cours de réflexion.

 

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        V. Gobet
V. Gobet