Pour l’Aspas, Ferus, FNE, Humanité & Biodiversité et la LPO, le loup « est loin d’avoir atteint un bon état de conservation en France ». C’est l’argument qu’elles avancent dans un communiqué du 17 septembre 2024, en annonçant qu’elles ont saisi, le 15 août 2024, le Conseil d’État d’un recours contre le gouvernement français pour excès de pouvoir.

Nombre de victimes en hausse

L’Office français de la biodiversité (OFB) devrait annoncer l’évaluation de l’effectif à la fin de l’année 2024. Le préfet référent a toutefois indiqué lors du congrès de la Fédération ovine que le nombre de ses victimes était en augmentation (+16 % par rapport à 2023) tout comme le financement des moyens de protection.

En attendant, les cinq associations reprochent à l’État de définir des zones non-protégeables « offrant la possibilité d’abattage de loups sans aucune mise en place préalable de moyens de protection », déclarent-elles.