Les éleveurs dont les troupeaux pâturent en cercle 0, c’est-à-dire là où la prédation est la plus forte, peuvent prétendre à des aides spécifiques pour se protéger des loups. Un arrêté publié le 19 décembre 2023 délimite cette zone. Elle est constituée des communes ayant subi 15 attaques par an en moyenne pour la période de 2021 à 2023. Il s’agit par département, des communes suivantes :

  • Alpes-de-Haute-Provence : Allos, Beauvezer, Castellet-lès-Sausses, Colmars, Curel, Jausiers, Lambruisse, Méailles, Méolans-Revel, Moriez, Prads-Haute-Bléone, Saint-Paul-sur-Ubaye, Thorame-Basse, Thorame-Haute, Uvernet-Fours, Val-d’Oronaye, Villars-Colmars.
  • Hautes-Alpes : Abriès-Ristolas, Ancelle, Ceillac, Cervières, Dévoluy.
  • Alpes-Maritimes : Andon, Belvédère, Beuil, Breil-sur-Roya, Caussols, Châteauneuf-d’Entraunes, Cipières, Courmes, Coursegoules, Entraunes, Escragnolles, Fontan, Gourdon, Gréolières, Isola, La Bollène-Vésubie, La Brigue, Lantosque, Le Bar-sur-Loup, Lucéram, Moulinet, Pierlas, Péone, Roquebillière, Roubion, Roure, Saint-Dalmas-le-Selvage, Saint-Etienne-de-Tinée, Saint-Martin-d’Entraunes, Saint-Martin-Vésubie, Saint-Vallier-de-Thiey, Saorge, Sospel, Tende, Utelle.
  • Drôme : Luz-la-Croix-Haute.
  • Isère : Chichiliane, Cholonge, Gresse-en-Vercors, Lavaldens.
  • Savoie : Bessans, Bonneval-sur-Arc, Bourg-Saint-Maurice, Fontcouverte-la Toussuire, Jarrier, La Léchère, La Tour-en-Maurienne, Les Belleville, Montsapey, Saint-Alban-des-Villards, Saint-Colombans-des-Villards, Saint-Pancrace, Val-Cenis, Valloire, Villarembert.
  • Haute-Savoie : Manigod.
  • Var : Aiguines, Ampus, Bargème, Bargemon, Châteaudouble, Comps-sur-Artuby, La Roque-Esclapon, Mons, Montferrat, Seillans, Trigance.

Vers un comptage des loups plus transparent (21/12/2023)

Le cercle 0 comprend également les surfaces pâturées par les troupeaux :

  • Qui ont fait l’objet en 2023 ou du 1er janvier au 1er juin 2024, d’au moins trois constats de dommages ayant donné lieu à au moins une victime indemnisable au titre de la prédation du loup,
  • Qui ont supporté en 2022 des dépenses de protection excédant les plafonds d’aide du cercle 1 d’au moins 1 000 € hors taxes.
Marie-France Malterre