L’organisation européenne propose que la prochaine réforme de la Pac se concentre sur trois domaines « clés » :
- « le renouvellement des générations »,
- « un soutien économique durable pour les agriculteurs »,
- « des mesures environnementales progressives et proactives qui combinent obligation de moyens et obligation de résultats ».
« La prochaine réforme devra s’appuyer sur une meilleure définition de l’agriculteur actif à l’échelle européenne, qui devra exclure les retraités et imposer des critères de revenu agricole minimum ainsi que de temps de travail minimum sur l’exploitation agricole », explique JA.
La proposition du Ceja comporte également « la mise en place de dispositifs innovants pour favoriser l’accès au foncier et au crédit pour les jeunes ».
Un volet jeune dans la future Pac
Concernant les soutiens économiques, le Ceja appelle tout d’abord à ce que « les mesures de la future Pac comportent toutes un volet jeune », indique JA. L’organisation européenne estime par ailleurs que « les dispositifs de soutien actuels ne sont pas suffisants pour assurer une stabilité aux agriculteurs. À ce titre, le Ceja propose une réorientation des paiements directs vers une combinaison de paiements découplés (déconnectés de la production), de paiements liés à l’actif et de paiements couplés (liés à l’activité de production) notamment pour les secteurs vulnérables, chacune de ces aides devant comporter une majoration pour les jeunes », explique Jeunes Agriculteurs.
Le Ceja appelle par ailleurs au « développement d’outils de gestion des risques tels que les aides contracycliques (qui varient en fonction des revenus), les fonds de mutualisation, les assurances, etc. ».
Enfin, pour répondre à tous ces enjeux, le Ceja appelle à un renforcement du budget de la Pac et à une répartition comme suit des fonds :
- « 20 % alloués aux instruments spécifiquement affectés au renouvellement des générations » ;
- « 30 % aux mesures environnementales progressives et proactives » ;
- « 50 % à des soutiens économiques durables ».